La légende du saucisson
Il était une fois un jeune ménestrel qui parcourait le monde dans le seul but de donner du plaisir aux gens. Avec l’aide de son fidèle compagnon Salami, un porc à l’odorat très fin et au goût très sûr, il n’hésitait pas à braver les intempéries pour honorer de sa présence les villes du royaume. Il avait un don, c’était certain. Tous ceux qui écoutaient sa musique oubliaient instantanément leurs soucis. Il était si connu et reconnu que sa simple présence rendaient les gens heureux.
Un beau jour, à l’orée d’une clairière, il entendit une musique magnifique. « D’où venait cette mélodie si merveilleuse ? » se demanda-t-il. C’est alors qu’il aperçut au milieu des fleurs sauvages, une femme dont la beauté surpassait toutes celles qu’il avait rencontré. Il était fasciné et même Salami, d’habitude si cabot, s’était tu.
« Je t’attendais, jeune ménestrel » lui dit-elle. « On m’a beaucoup parlé de toi et de ta musique qui adoucit le cœur. Pourrais-tu m’en jouer quelques notes ? »
Notre jeune ami, pris au dépourvu, bredouilla quelques syllabes et s’exécuta. Ce jour-là, il se surpassa comme jamais. Son chant était si beau que la forêt toute entière s’était mise à l’écouter. Le bonheur se répandait à des kilomètres à la ronde.
Le visage de la femme d’un coup se fit très dur. Elle fut prise de colère devant le talent de ce jeune musicien. Comment osait-il lui infliger une telle humiliation ? A elle, la déesse des oiseaux dont le chant légendaire guide les volatiles lors de la migration.
« Plus jamais ta musique n’émouvra quiconque. Et pour que tu comprennes bien ton insolence, c’est ton cochon dorénavant qui fera le bonheur autour de lui ». Aussitôt ces paroles prononcées que son image s’évapora dans la nature.
Nos deux compagnons, secoués par cette mésaventure, continuèrent malgré tout leur chemin. Arrivés au village le plus proche, les regards se portaient étrangement sur Salami. La foule s’agglutina, en liesse, devant ce petit cochon au demeurant craintif. Tout le monde voulait le toucher et le voir. C’était l’attraction. Jamais cochon n’avait provoqué tel émeute.
Et ce qui devait arriver, arriva. Un boucher armé de son couteau ne put résister à l’idée de s’emparer d’un morceau de Salami. Le coup fut sec et fatal. Salami s’écroula et le peuple se rua sur sa dépouille emportant avec eux leur part du butin.
Les gens décidèrent de mettre les précieuses reliques dans des petits sacs qu’ils pendirent à leurs fenêtres. « Bonheur et fécondité » pensaient-ils. Quelques semaines plus tard, il régnait dans le village une odeur enivrante qui avait la fâcheuse tendance à donner faim. N’y tenant plus, certains décrochèrent leurs portes bonheurs…..et les mangèrent.
La légende du saucisson était née.
Notre ménestrel, partout où il passait, voyait à présent la joie sur les visages dès qu’un saucisson apparaissait sur une table ou un étal. Mais plus personne ne s’intéressait à sa musique….
oh yam yam j’aime bien manger du saucisson, mais malheureusement y pas sa en Egypt 🙁
Déjà bravo pour ce site (avec mes premiers 10 saucissons en sèches !!)
une bonne histoire que voilà !!
j’en ai une horrible … vu sur un blog et donné par un particulier
je fais bref comme Pépin le ….Bref
dans une ferme un vieux cheval reste couché et le paysan fait venir le véto …
le véto fait une piqure au cheval (un remède de ch…)
le propriétaire et le véto s’éloignent et passe devant l’enclos du cochon …
le vétérinaire (véto) dit au paysan si demain votre cheval ne ce relève pas il restera que l’euthanasie !!
mais le cochon entend la conversation ….
il va voir le vieux cheval et lui dit demain le véto revient et si tu restes couché « couic »
(ben oui les cochons ne connaissent pas tous les mots)
le lendemain arrive et le cheval se relève le mieux qu’il peut …
le véto et proprio constatent le cheval debout !!!!
le paysan dit et bien pour fêter ça on vas tuer le cochon !!!!!!!!!!!!
Merci pour l’histoire, je ne manquerai pas de la partager sur ma page.